Des origines anciennes

Bondues apparaît dès le Ve siècle avec la construction d’un fort pour se protéger des invasions. Son histoire reste floue jusqu’au Moyen Âge, où l’on retrouve la trace de seigneurs locaux dans les Archives Départementales du Nord (ADN) à Lille. Citons, entre autres, Jacquemes de Bondues, chevalier du XIIIème siècle ou Hugues de Hames, Chambellan de Philippe le Bon au XVème siècle.

Au XVIème siècle, le village de Bondues sera marqué, comme toute la Flandres, par les troubles religieux qui opposèrent Catholiques et Protestants. Troubles dont le paroxysme fut atteint en juillet et décembre 1566 lorsque l’Eglise de Bondues fut saccagée par les Gueux à deux reprises.

Un village rural aux multiples châteaux

Aux XVIIIe et XIXe siècles, Bondues est un village agricole dynamique qui compte 3 100 habitants. On y recense plus de 140 fermes (comme par exemple celle de l’Hôtel ou de l’Espadoue, dont les bâtiments existent encore aujourd’hui), ainsi que plusieurs châteaux. En 1721, Jacques-Joseph du Bosquiel fait construire un nouveau château en lieu et place de l’ancien. Puis furent construits successivement le Château de la Folie en 1729, celui du Vert Bois en 1743 et celui de la Serre (aujourd’hui appelé « Château de la Vigne ») vers 1770-1780. Au XIXème siècle s'ajoutent ceux de la Croix Blanche et d’Hespel, érigé en 1885 par René d’Hespel qui brûlera en 1945. 

Construit en 1875, le Fort de Bondues, appelé également Fort Lobau, sur la RN17, est l’un des 12 forts élevés au XIXe siècle pour protéger Lille.

Histoire de l'église Saint-Vaast Bondues

L’église Saint-Vaast quant-à-elle, a été consacrée en 1893. 

Consultez le document guide et histoire de l’église Saint Vaast

Consulter
Taille: 1.92 Mo Extension: pdf

Le XXe siècle, entre drames et transformation

La première moitié du siècle restera marquée par les deux guerres mondiales. A deux reprises, Bondues subit l’occupation des troupes allemandes. Installées au Fort Lobau, elles investissent également la commune dont elles prennent la tutelle. L’occupation laisse des traces douloureuses : entre 1943 et 1944, 68 résistants de la région sont fusillés au Fort Lobeau.

A partir des années 1960, on assiste à une métamorphose de la commune qui, tout en conservant son écrin de verdure, devient plus résidentielle avec la construction de lotissements (Bois d’Achelles, Domaines de la Vigne et du Golf…)

Photos d'archive